Dernière actualisation: 05/02/2019, Dr. Miguel B. Royo Salvador, Membre du Conseil de l’Ordre des médecins 10389. Neurochirurgien et Neurologue.
Le Syndrome d’Arnold Chiari I consiste en une hernie de la partie inférieure du cerveau – les amygdales cérébelleuses – et de la partie inférieure du cervelet par le foramen magnum jusqu’au canal vertébral, sans autre malformation associée dans la moelle épinière. Pour certains, la descente des amygdales cérébelleuses doit être supérieure à 5 mm, pour d’autres de 3mm, pour d’autres elle peut être de 0 mm, pour d’autres les amygdales présentant un tableau clinique compatible.
Figure 1.- Schéma montrant la descente des amygdales et l’augmentation conséquente de l’espace supracérébelleux, lorsque tout le cervelet se dirige vers le canal vertébral, dans le syndrome d’Arnold-Chiari I.
Les symptômes cliniques du syndrome d’Arnold Chiari I (SACHI) peuvent être exprimés sous différentes formes de combinaisons de symptômes, dont les plus fréquents dans notre casuistique sont (de plus en moins présents): maux de tête, cervicalgies, parésies des membres, altération de la vision, douleur des membres, paresthésies, altération de la sensibilité, vertiges, altérations de la déglutition, lombalgies, troubles de la mémoire, altération de la marche, dorsalgie, altération de l’équilibre, dysesthésies, trouble du langage, altération de sphincters, insomnie, vomissements, perte de conscience, tremblement.
Il existe 4 types classiques (I, II, III, IV) y dos (“0”, “1,5”) qui ont été décrits récemment:
Type I. Descente des amygdales cérébelleuses sans autre malformation du système nerveux (SN).
Type II. Descente des amygdales cérébelleuses avec malformation neurovertébrale pouvant fixer la moelle épinière au canal vertébral.
Type III. Descente des amygdales cérébelleuses avec encéphalocèle occipital et anomalies cérébrales.
Type IV. Descente des amygdales cérébelleuses avec aplasie ou hypoplasie du cervelet associée à une aplasie de la tente du cervelet.
Type “0”. L’existence de cas avec les symptômes cliniques de SACH-I a été actuellement commenté mais sans une descente des amygdales cérébelleuses.
Type “1,5”. Récemment le syndrome d’Arnold Chiari « 1,5 » a été décrit avec une descente des amygdales cérébelleuses et hernie du tronc cérébral dans le foramen magnum.
La descente des amygdales cérébelleuses (DAC) peut se produire comme résultat de la traction exercée par les malformations de la moelle épinière associée à certaines formes de syndrome d’Arnold Chiari ; sauf dans le Type I, où la descente des amygdales cérébelleuses est la seule modification morphologique – dans ce cas, il existe plusieurs théories- :
– Théories conventionnelles:
– Théories de la traction médullaire, selon le Filum System ®:
La théorie du Dr. Miguel B. Royo Salvador considère la descente des amygdales cérébelleuses dans le syndrome d’Arnold Chiari I, comme la suite d’une traction anormal de la moelle épinière, due à un ligament du Filum Terminale anormal et excessivement tendu (non observable dans les examens complémentaires).
Figure 2.- Résonance magnétique (IRM) d’un patient à 8 et 20 mois, dans laquelle on peut observer un DAC apparu entre les deux IRM. Huang P. « Aquired » Chiari I malformation. J. Neurosurg 1994. Indiquant qu’en plus d’un élément génétique et héréditaire, il existe un facteur acquis.
Les facteurs de risque les plus influents sur le développement du syndrome d’Arnold Chiari I sont les suivants:
Les complications de l’ectopie des amygdales cérébelleuses peuvent dépendre du degré de traction caudale ou de la compression associée dans le trou occipital. Cette dernière est déterminée par le conflit entre la traction du cordon et du tronc cérébral et l’espace disponible dans le trou.
Le traitement conventionnellement accepté pour le Syndrome d’Arnold Chiari I est neurochirurgical.
Actuellement, la craniectomie ou décompression sous-occipitale est le traitement standard utilisé dans la plupart des centres du monde pour ce diagnostic, avec ou sans syringomyélie. Il est généralement indiqué en particulier pour les cas symptomatiques, car il provoque plus de morbidité et de mortalité que l’évolution naturelle de la même pathologie.
Depuis 1993, toutefois, avec la publication de la thèse de doctorat du Dr. Royo Salvador, qui lie la traction caudal de tout le système nerveux par un filum terminale, comme cause de l’ectopie des amygdales cérébelleuses – entre autres maladies – un nouveau traitement a été conçu, qui dans ce cas est étiologique ou quant à la cause, puisqu’en coupant chirurgicalement le filum terminale, la force de traction médullaire caudale responsable du mécanisme pathologique est éliminée.
Notre technique de Section du Filum terminale (SFT) est minimalement invasive et est généralement indiquée dans tous les cas, symptomatiques ou non symptomatiques, et le plus tôt possible car elle comporte des risques minimes et beaucoup plus faibles que ceux de la pathologie elle-même, en plus celle-ci stoppe son évolution.
Avec la méthode Filum System®, plus de 1,500 patients atteints du Syndrome d’Arnold Chiari I, avec ou sans Syringomyélie idiopathique et/ou Scoliose idiopathique, ont déjà été opérés.
L’intervention chirurgicale a pour but de stopper l’évolution de la maladie et que ni l’ectopie ni les lésions n’augmentent ultérieurement. Cependant, dans certains cas, des améliorations remarquables de l’état clinique ont été obtenues, même avec la remontée des amygdales cérébelleuses.
Exemples:
Décrit: En 1883 por el cirujano anatomista John Cleland (1835-1925) de Pertshire, Escocia. Describió la elongación del vermis cerebeloso, el descenso del cerebelo y del IV ventrículo en un niño con hidrocefalia, encefalocele, espina bífida y mielosquisis. En 1891 y 1896 Hans Chiari, aportó nuevos casos y su clasificación. En 1894 Julius Arnold contribuyó a su difusión.
Nomination: Por Schwalbe e Gredig en 1907, como “malformación de Arnold-Chiari”. La nomenclatura oficial actual en el Código de clasificación de las enfermedades de la OMS (International Statistical Classification of Diseases and Related Health Problems, 10th Revision (c) Geneva, OMS, 1992), consta para esta enfermedad con la terminología de “Síndrome o enfermedad de Arnold-Chiari I” (Q07.0, CIE-10).
trong>Incidence: Un caso de cada mil nacidos vivos, otros autores revelan algo menos del uno por ciento de la población. En ambos casos son cifras con criterios actuales muy restrictivos, con un DAC > 3 ó 5 mm.
Après les études du Dr. Royo Salvador (1992) avec sa thèse de doctorat, il a passé de la théorie au fait à l’examen de plusieurs maladies de cause inconnue, telles que: syndrome d’Arnold Chiari I, Syringomyélie et Scoliose Idiopathiques, Platybasie, Impression Basilaire, Rétrocession de l’odontoïde, Angulation du tronc cérébral, font partie – partageant la cause -: la traction de la moelle épinière et de tout le système nerveux, un nouveau concept de pathologie; la Maladie du Filum.
La force de traction de tout le système nerveux dans la Maladie du Filum se produit dans tous les embryons humains, de sorte que, plus ou moins, en subissent les conséquences et se manifestent de nombreuses manières et intensités différentes.
Dans la Maladie du Filum, d’autres maladies telles que les hernies discales, certains syndromes d’insuffisance vasculaire cérébrale, les syndromes des facettes articulaires et de Baastrup, la fibromyalgie, la fatigue chronique, l’énurésie nocturne, l’incontinence urinaire et paraparésies prononcées sont impliquées.
Pour préciser le diagnostic, orienter le traitement et le suivi de la Maladie du Filum, une méthode de santé a été développée: le Filum System®
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